Samedi 22 avril dernier, se tenait en la chapelle de Notre Dame des Sœurs du Bon Secours de Paris la cérémonie d’investiture des nouveaux chevaliers et chapelain de l’Ordre Sacré et Militaire Constantinien de Saint-Georges. L’office était présidé par Son Excellence Révérendissime Mgr Antoine de Romanet de Beaune, évêque aux armées françaises, chapelain grand-croix de justice de l’Ordre Constantinien, qui a célébré la Sainte Messe en l’honneur de saint Georges, patron de l’Ordre.
L’acte fut présidé par S.A.R. le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon de Parme, président de la commission royale française. Sont entrés dans l’Ordre, en tant que chevaliers de justice : le comte Eric de Rivérieulx de Varax, le comte Nicolas de Roffignac, le comte Louis de La Forest d’Armaillé et le baron Frédéric de Schonen ; comme chevalier de mérite M. Christian Ribière et comme chapelain de mérite M. le chanoine Emmanuel Duché. Furent promus bailli grand-croix de justice Fra’ Emmanuel Rousseau, chevalier grand-croix de justice S.A.R. le prince Amaury de Bourbon de Parme et chevalier de mérite M. Stanislas Gandrille.
Lors de la cérémonie, la prière des chevaliers constantiniens fut récitée par l’assistance et après le chant du Magnificat et des rites finaux, l’acte se conclut et fut suivi d’un repas fraternel.
S.E. Amadeo-Martín Rey y Cabieses, vice-auditeur général de l’Ordre, représentant de S.A.R. le grand maître donna lecture pendant la messe de deux lettres émanant de S.A.R. Mgr le duc de Calabre ; la première étant adressée aux membres de l’Ordre, la seconde à S.A.R. le prince Amaury de Bourbon de Parme.
MESSAGE DE S.A.R. MONSEIGNEUR LE DUC DE CALABRE
«Monseigneur Antoine de Romanet de Beaune, évêque aux armées françaises, cher cousin S.A.R. le prince Charles Emmanuel de Bourbon de Parme, président de la commission royale de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges pour la France, chers frères de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges, chers amis de l’Ordre.
C’est une grande joie pour moi de pouvoir m’adresser à vous tous aujourd’hui pour vous remercier de l’excellent travail que la commission royale de l’Ordre Constantinien en France accomplit sous la direction de mon cher cousin S.A.R. le prince Charles-Emmanuel de Bourbon de Parme. L’aide apportée par l’Ordre aux «Amis de St Jacques» pour les chrétiens d’Irak, aux coptes égyptiens victimes d’attentats, à l’Association médicale Gabriel de Lyon, à l’Association Stella Maris pour la scolarisation des enfants trisomiques, et au diocèse des armées, ainsi que l’augmentation des chevaliers de 23 à 80 membres actuellement sont la preuve de la vitalité et du bon travail de votre Commission.
Notre milice sacrée n’est rien de plus qu’une façon de vivre la foi catholique et d’aider les plus démunis au milieu du monde. Nos objectifs de défense de la Croix et de propagation de la Foi se manifestent chaque jour en étant aux côtés de ceux qui souffrent de maladie ou de persécution à cause de leur foi. Les membres de notre Ordre en France se battent constamment pour atteindre ces objectifs et je tiens à vous en féliciter et à vous encourager à poursuivre dans cette voie. Je veux que vous sentiez que je suis proche de vous avec mes pensées et mon cœur et que je me réjouis à la perspective de partager prochainement des moments de convivialité en votre compagnie.
Je suis également très heureux de vous informer que j’ai récemment nommé bailli grand-croix de justice de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges Son Excellence Fra’ Emmanuel Rousseau, grand commandeur de l’Ordre Souverain de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, auquel m’unissent des liens étroits et auquel j’appartiens ainsi que mon cher fils S.A.R. le duc de Noto. Je remercie la présence de Fra’ Emanuel Rousseau ici à Paris aujourd’hui en cette cérémonie d’investiture.»
LETTRE DE MONSEIGNEUR LE DUC DE CALBRE À S.A.R. LE PRINCE AMAURY DE BOURBON DE PARME
«Cher Amaury, Je suis très heureux et c’est un grand plaisir pour moi d’être associé à l’immense joie de ton mariage avec Pélagie de Mac Mahon, que nous accueillons dans notre Famille. Les liens de parenté entre les Bourbons de Parme et les Bourbons des Deux Siciles sont multiples et très étroits. Robert Ier, duc de Parme, a épousé Marie Pie de Bourbon des Deux Siciles tandis que son frère Henri, comte de Bardi, était l’époux de Marie Immaculée de Bourbon des Deux Siciles. Fils de Robert Ier, duc de Parme, était mon arrière-grand-père Élie de Bourbon Parme, également duc de Parme, père de ma grand-mère bien-aimée l’Infante Alice. Tu sais l’énorme affection que j’ai pour tes parents, mes chers cousins Charles-Emmanuel et Constance de Bourbon de Parme, et pour toi, avec qui je partage aussi mon affection pour Pélagie, qui descend également par son arrière-grand-mère Marguerite d’Orléans, épouse du IIème duc de Magenta, du roi Louis-Philippe, mon ancêtre.
L’énorme travail et le dévouement de ton père, en tant que président de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges en France, ta tâche d’amener des jeunes de qualité à notre Ordre, ta proximité, non seulement de parenté mais aussi d’amitié, avec mon cher fils Jaime, duc de Noto, qui te considère comme un frère et sera témoin de votre union, font de ton prochain mariage une grande joie pour moi et pour le célébrer, je serai ravi que tu te maries en tant que chevalier grand-croix de justice de l’Ordre Constantinien de Saint-Georges que tu peux maintenant considérer comme ton foyer. Recevez, Pélagie et toi, mes vives félicitations pour votre future union avec mes sincères et affectueux souhaits de grand bonheur.»